Vin conseillé : Chardonnay " Les Percenette" Domaine PIGNIER à Montaigu
L'escargot Comtois : Madame Bonvalot au petit Mercey
Vin conseillé : Un vin blanc du Jura ( Chardonnay ou typé )
Vin conseillé : Poulsard ou Trousseau léger
Bressan d’origine et Jurassien d’adoption; cela fait vingt années que j’ai quitté ma Bresse d’origine entre Seille et Saône, un charmant petit village se nommant Romenay .
Après de " brillantes études " primaires et secondaires, me voila élève cuisinier au lycée Simone Weill de Dijon. Deux années d’apprentissage, un CAP et un BEP en poche. Et toute une vie professionnelle à construire.
Deux mois à Paris, histoire de voir; pas ma tasse de thé. Retour au pays et une opportunité pour un remplacement de quinze jours dans un restaurant des Rousses: l’ Hôtel de France. J’y suis resté trois ans !
Trois années durant lesquelles j’ai appris mon métier avec un chef remarquable, Roger Petit. J’y ai également appris la vie ( parfois rude lorsque l’on a 17 ans )
Puis l’appel sous les drapeaux; 2 mois de classe à la base militaire de Luxeuil puis 10 mois au service du Général Forget à Metz. J’exerçais la fonction de serveur dans sa résidence particulière.
Nouveau retour au pays; cette fois à Louhans dans un petit restaurant sympa puis à nouveau le Jura avec l’arrivée en 1984 au Clos Fleuri. Une année en tant que chef de cuisine, puis deux années de gérance et le rachat du restaurant en 1987. J’avais 26 ans. Deux ans de cours du soir m’ont permis d’optenir un brevet de maitrise et un statut de maitre artisan cuisinier dont je suis fier.
Et depuis ce temps là, j’exerce mon métier avec passion; à la recherche d’une cuisine inventive mais toujours dans la tradition du terroir et de l’authenticité des produits.
La Franche Comté est un pays riche en matières premières; les salaisons du Haut Jura et du Haut Doubs, les poissons de lacs et de rivières, les fromages et tout un vignoble avec une palette de vins tellement variés que notre imagination peine quelquefois à réunir tant de si belles choses dans une assiette.
" La cuisine c’est quand les choses ont le goût de ce qu’elles sont " disait Curnonsky, le prince des
gastronomes; mettre en harmonie tous les produits dont disposent un cuisinier amoureux de son métier suffit à son bonheur; en tout cas, il suffit au mien. Le bonheur est dans le pré, il est aussi dans l‘assiette !